Dans l’esprit des gens, le terme même "Accessibilité" peut prêter à confusion. En effet, dès l’instant ou un lecteur d’écran fonctionne sur un site ou un PDF, par exemple, le dit site ou document est considéré comme étant accessible.
Grave erreur !
Le site ou document est bien exploitable via JAWS ou NVDA, mais sans être pour autant nécessairement « accessible » selon les normes internationales, les WCAG 2.0.Je conseillerais donc d’ajouter le terme "selon les norme ISO" lorsqu’on parle « d’accessibilité numérique », pour lever toute ambiguïté quant à la signification du terme.
La nuance est importante et permet d’éviter des contentieux divers et variés, surtout si vous travaillez dans le domaine, et que vous devez vendre ce type de service.
La notion « d’accessibilité numérique » renvoie à des critères bien précis du W3C, et chose sympa, je ne vous ai pas donné le lien en Anglais puisque la traduction Française est suffisante pour une première approche…
Quel rapport me direz-vous entre la représentation visuelle et l’accessibilité numérique, pour une personne aveugle ?
Hé bien dans la façon d’aborder l’explication de la dite représentation visuelle, en particulier pour la description d’un écran, par exemple.
La représentation visuelle ne va pas de soi pour une personne non-voyante, surtout si l’individu n’a pas été habitué à « visualiser » les choses.
Il est donc préférable d’éviter une explication du genre :
Le lien recherché sur l’écran est en bas à gauche pas très loin du formulaire qui, lui, est situé plutôt au centre.
Alors comment faire dans ce cas? Il vaudrai mieux adapter son explication en raisonnant autant que possible en tant qu’objet, indépendamment de sa position sur l’écran.
Si l’on reprend l’exemple ci-dessus on pourrait reformuler l’explication comme suit :
Le mot recherché est un lien accessible via un raccourci particulier (Insert + F7) pour JAWS.
Il est aisé dans ce cas de comprendre pourquoi il ne faut pas abuser de tableaux sur une page web ou sur un PDF accessible, étant donné que cet élément nécessite un effort de représentation de la part de l'utilisateur non-voyant.
La démarche relève donc ici, davantage de l’approche cognitive que technique, mais elle me paraissait indispensable suite aux différentes observations constatées chez les clients.